Extradiégétique

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Extradiégétique

Exposition de Cécile Paris du 29 janvier au 28 février 2015 à la Dulcie Galerie.
 
Vernissage le mercredi 28 janvier 2015 à 18h30. 
 
Ouvert du mardi au samedi de 14h00 à 18h00
Visites accompagnées samedi 31 janvier et samedi 7 février,
à 15h30 et 16h30 et sur rendez-vous au 06 31 24 69 50.
 

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© Cécile Paris
 

Née en 1970. Vit et travaille à Paris, enseigne à l’école des beaux-arts de Nantes. 
www.commelaville.net

« Le monde, la nuit, les boules à facettes, l’asphalte, danser, s’étreindre, Cécile Paris nous invite à une nouvelle fiction scintillante et nostalgique, hors du temps, dans un espace sidéral extradiégétique où s’invente l’image de la musique, la représentation de l’écoute.
L’extradiégétique se tient toujours à côté, en dehors de l’espace-temps cinématographique, son d’ambiance, voix-off, musique de films. Ici, sur un principe de chaises musicales, l’exposition s’invente comme un jukebox rétrospectif de ses films de l’an 2000 à nos jours.
D’une intimité dévoilée à une exposition sentimentale, les 9 films projetés s’accompagnent des bandessons du musicien Renaud Rudloft, complice de l’artiste depuis quinze ans.
La nuit vous écoute... » MT

Cécile Paris s’attache aux potentiels fictionnels de l’image et du son. La ville et ses cultures est, pour elle, un terrain de jeu à découvrir, expérimenter et inventer. Elle puise dans les formes dites populaires dans un véritable travail de reprise, au sens musical du terme. Rejouant et rechargeant un héritage culturel occidental, elle mène en creux une mise en question de la (dé)construction de l’identité. Avec une esthétique bien balancée, un rapport d’énergie et de sentiment créé par le son et l’image, l’écriture en image de Cécile Paris travaille le micro-récit qui s’épanche au frottement de la rêverie personnelle.
Cécile Paris offre une vision personnelle d’un monde où flotte un parfum de regret, quelque chose de romantique mêlé à une rébellion masquée. Son regard balaie le champ de nos espaces communs : une route de campagne, une façade, une ville et bien d’autres objets d’apparence anodine. Ses films, ses photographies ou ses dessins nous livrent alors mille lectures possibles et il en résulte le plus souvent un sentiment d’étrangeté hypnotique. Pas de lecture autobiographique, pas de montage, pas d’effets spectaculaires, mais des associations des arrangements qui fonctionnent comme une chanson, un refrain fait d’images.
Pour ses projets, elle est souvent dans la collaboration avec musiciens, danseurs et chorégraphes. Elle est l’auteur du label Code de nuit© un projet communautaire et certaines de ses vidéos font partie des collections du Mac/Val et du musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

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