Space Oddity

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Space Oddity

Space Oddity

Date de début
Date de fin

Juliette Bouveresse 
Albanne Cannet 
Aliénor Dedeurwaerdere 
Byung-Su Lim 
Wen Che Lin 
Victorie Regales 

Projection menée par Claire-Jeanne Jézéquel, Stéphane Thidet et Dominique Tisserandet
Vernissage le 12 décembre à 18h30
Exposition du 13 au 16 décembre
Mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Samedi de 14h à 18h

Exposition proposée par le parcours Faire œuvre 

Pour l’année universitaire 2022-2023, le parcours Faire œuvre a organisé un partenariat avec le CNES (Centre National d’Étude Spatiale) et plus précisément avec l’observatoire de l’espace dont Gérard Azoulay assure la direction. Cette année, l’axe de réflexion s’est orienté vers la notion d’archéologie spatiale. Dans ce cadre, le point de départ du travail s’est articulé autour du centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou qui se situe dans les Côtes d’Armor. « Ground control to major Tom »… ainsi commence la chanson « Space Oddity » qui assure le titre en forme de clin d’oeil de l’exposition. Cet appel tourné vers les galaxies répond aux antennes radar aujourd’hui obsolètes mais qui continuent malgré tout à s’adresser au ciel de Bretagne en un silence hiératique. Entre passé et futur, ces instruments proposent un espace de projection qui vient buter sur l’étrange architecture du Radôme de Pleumeur Bodou, une «bizarrerie spatiale» (pour faire écho à la chanson de David Bowie), posée dans la campagne bretonne comme un vaisseau surgi du passé, ayant offert à six étudiant.e.s de l’école des beaux-arts de Nantes la possibilité d’engager une recherche. C’est ainsi que le temps d’un séjour de travail, les étudiant.e.s ont pu s’imprégner des lieux et glaner les matériaux de leurs projets respectifs. Au contact du littoral et de la campagne environnante, ils/elles ont pu travailler à l’intérieur du Radôme aux dimensions impressionnantes, découvrir l’antenne radar en forme de cornet ou de coquillage, l’éprouver visuellement, physiquement, mais aussi porter une attention spécifique à son acoustique très particulière. Différentes formes individuelles et une collective (en particulier sonore : space opéra ayant servi de bande son à la vidéo intitulée « Silence »), ont ainsi vu le jour. Il en résulte des sons, des vidéos, des sculptures, des performances, des photomontages qui nous invitent à une rêverie tournée vers les confins du vide sidéral.

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