Claire Jeanne Jézéquel

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Expo Claire-Jeanne Jézéquel

Claire Jeanne Jézéquel

Date de début
Date de fin

Paix dans les brisements
 

Une exposition de Claire-Jeanne Jézéquel, artiste et enseignante aux Beaux-Arts.

Vernissage : samedi 8 octobre - 18h
Exposition : du 9 octobre au 13 novembre

Le MUR, espace de création (77)
 

Développant depuis 1988 son œuvre dans les domaines de la sculpture et du dessin, Claire-Jeanne Jézéquel joue du visible et du tangible : plis, chutes, arrachements, entailles, découpes et lignes brisées agencent et matérialisent l’espace en une planéité révélée. Entre sensation tactile, paysage abstrait et architecture minimale, ses assemblages de matériaux prosaïques portent en eux les traces des gestes de construction et de destruction aléatoires, maîtrisés par l’artiste.
 
" A la lisière de l’informe et de la forme se régénèrent les œuvres hybrides de Claire-Jeanne Jézéquel, qui revendique une liberté de « non-maîtrise » dans son travail par des techniques de construction qu’elle apparente au bricolage. Assemblés de façon intuitive, comme en suspens, rails acier ; verre ; rubans de plomb orientent les déchirures et les découpes de ses encres réalisées sur papier aquarelle. Ces matériaux, modernes et accessibles, confèrent à ces dessins une autre dimension, à travers laquelle leur planéité vacille au profit de la verticalité et du volume. Détournant les codes d’un espace d’exposition standard, l’artiste s’empare de la question du proche et du lointain, y confrontant le spectateur sous la forme d’une déambulation à échelle humaine, fidèle à l’influence qu’exerce le paysage sur son imaginaire.
Eclatantes, visqueuses, à demi-opaques, ces pièces inédites, dévoilées à l’occasion de « Paix dans les brisements », inscrivent l’évolution de sa pratique du côté de l’organique, du Vivant. L’usage de la résine, en tant que matériau nouveau, adjoint à la couleur qui se raffine par son traitement, nous laissent envisager les marbrures d’un pseudo-réseau veineux, entrecoupé d’effets granuleux suggérant la peau. Sur cette dynamique de reconsidération permanente de son art, la plasticienne s’éloigne peu à peu de la dureté et de la « froideur » de ses anciennes sculptures – caractéristiques héritées du Minimalisme –, telles que : La Jetée (2019) ou encore Sketches (2015)…, dont les rangées métalliques aux allures de brancards ; les blocs de placoplâtre gisants à ciel ouvert, à l’image de tombeaux, se rejoignaient déjà pour évoquer le Corps, réceptacle affectif, dernier lieu de repos ".
Sur une proposition du Mur
Commissariat d’exposition : Chloé Macar

 

Paix dans les brisements