Croisements numériques
Huit étudiants de 4ème et 5ème année des Beaux Arts de Nantes Métropole, Antoine Chapon, Adrien Cruellas, Alexandre Meyrat, Cécile Hadj-Hassan, Coralie Fontanel, Lucas Séguy, Lucia Aragones et Zhao Yunxuan, encadrés par Philippe-André Béna et Georges-Albert Kisfaludi, avec la participation d'Alex_ Mairet et de Patricia Solini, présentent leurs installations d'art numérique et multimedia dans la galerie des Franciscains de Saint-Nazaire, à l'invitation de l'EMAP, dans le cadre de la Croisements Numériques 2014. Ils interrogent le lieu, son histoire et sa réverbération. Mettant en valeur l'architecture et les qualités sonores de la galerie, leurs créations entrent en résonance avec le lieu et avec la création sonore et les performances de Philippe Griffiths, ce qui permet de percevoir cet espace au travers de regards croisés.
Ouvert du 27 mars au 09 avril 2014
et le dimanche de 14h à 18h, fermé le lundi.
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«De l’Amont vers l’Aval» - Coralie FontanelL’oeil se pose sur l’amont alors que celui de la caméra se dirige vers l’aval. Les défilements réguliers des séquences ne rompent pourtant pas le fil continu de l’image. Constamment le regard file au loin alors qu’en surface défilent successivement les plans. |
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«L’écriture automatique du monde» - Antoine ChaponMéthode. Ni réfutation frontale, ni pure fiction sans relation avec son objet, mais plutôt les deux à la fois, en même temps, miroir d’un monde qui est déjà à ses extrêmes et ce qui pousse ce monde vers ces extrêmes. Le repérage d’une tendance implicite et de la force qui le précipite vers sa fin. Maximaliser et séduire pour pousser à sa limite. |
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«Ronflement Souterrain» - Adiren CruellasUn objet industriel trouvé est réactivé par une source sonore qui s’épanche hors de lui grâce à un réseau tubulaire. Un organisme se crée, expression d’un intérieur dans un espace sacré. Il installe une communion entre le corps du visiteur, de l’objet et de ce lieu sacré où ont pu résonner d’autres sons en d’autres temps. |
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«Suite» - Cécile Hadj-HassanCombien de temps met un son pour traverser 3,7m de béton ? Et combien pour se rendre compte qu’on est perdu ? No exit. Dans un parking se déclenchent des scènes parfois angoissantes, parfois ridicules. Invitation à l’errance par un intermédiaire dans ce labyrinthe souterrain. |
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«Public faith» - Zhao YunxuanLa foule bruisse comme une ruche. Quelques voix émergent, témoignant de l’activité apathique qui y règne. Une voix douce et paternelle domine ce bourdonnement. Elle guide la société chinoise dans ses choix. Apaisante et joyeuse, elle incite à rester dans le chemin tracé d’un idéal de richesse. |
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«Escalatorius» - Lucas SeguySoit une planète octaédrique constituée de douze escalators et de deux habitants. Deux habitants projetés aux extrémités de la planète. Supposons que ces deux habitants soient tous les deux en quête de l’autre. Quelle serait l’incidence d’une telle attraction ? |
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«Murmullos del pasado» - Lucia AragonesesUn son, un pas, une mélodie, une voix vibrent à travers l’espace, jusque dans ses profondeurs. Ils en imprègnent la pierre et les fondations. Ils nourrissent l’âme du lieu. Ils vivront là, éternellement, comme des murmures de ce qui a été entendu une fois. |
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«Trapéziste» - Alexandre MeyratSculpture ballet, autonome, composée d’un plateau de bois et d’une suite empirique de pierres alignées. Au départ les lignes. Une certaine rigueur. Puis le ballet géologique commence. Les lignes se défont dans une danse vibratoire. L’observateur attend la tension du bord, l’éventuelle chute possible du plateau au sol, la mort soudaine d’une pierre. |







